En tant qu’inspecteur du travail, Rémy Bellois se rend sur les chantiers pour faire respecter les consignes de sécurité. « Le risque principal reste celui des chutes de hauteur », explique-t-il. « Faute de moyens, de temps… on oublie souvent d’installer les rambardes et, sur un chantier, cela peut vite être dangereux. »
Dernièrement, sur un chantier de l’agglomération lensoise, Rémy Bellois a aperçu des maçons travaillant dans des conditions dangereuses : « Nous avons pour devoir d’arrêter immédiatement le chantier. Tant que les consignes ne sont pas respectées, le travail ne peut pas reprendre. »
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Pour les employeurs qui ne les respectent pas, une amende de 10 000 euros par travailleur leur est adressée. Les visites inopinées ont lieu principalement sur demande des ouvriers, qui craignent pour leur sécurité. « Ils ont un droit de retrait mais pour beaucoup, ce n’est pas évident d’affronter directement leurs supérieurs. Nous les invitons donc à témoigner anonymement à l’inspection du travail. La plainte est confidentielle », insiste-t-il.
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