L’ESAT d’Outreau – Établissement et service d’aide par le travail – accueille 112 usagers (travailleurs handicapés) et 25 fonctionnaires. Il s’agit d’un organisme public hospitalier destiné à l’insertion par l’emploi de personnes en situation de handicap. Mais il ne s’agit pas uniquement d’assistance. Ici, les usagers travaillent et dégagent 900.000 euros de chiffre d’affaires annuel, notamment, grâce à des contrats passés avec Arc International ou Ondulys, de grandes entreprises locales. Le taux d’absentéisme est uniquement de 6 à 7 %.
Les ateliers sont divers : cartonnage, espace vert, façonnage imprimerie, peinture, conditionnement. Les « usagers » sont rémunérés, ne touchent pas à proprement parler un « salaire » du fait de la particularité de la structure.
Aujourd’hui, les ESAT bénéficient d’une niche fiscale qui pourrait être remise en cause : 50 % d’une prestation est remboursée via un crédit d’impôt. Aujourd’hui, cette niche est remise en cause, même si de grosses associations montent au créneau et sont en discussion avec le gouvernement.
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