C’est un problème que rencontrent les pharmacies de France depuis plus d’un an: la pénurie de certains médicaments.
Dimanche 18 août, plusieurs médecins emmenés par Jean-Paul Vernant ont signé une tribune dans le JDD. Dans celle-ci, les médecins relèvent qu’en 2018, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a noté 868 signalements de tensions ou de ruptures d’approvisionnement. Un chiffre énorme quand on sait qu’en 2008 les signalements étaient 20 fois moins nombreux.
Des ruptures qui touchent de plus en plus de médicaments, dont certains pour des maladies graves comme le cancer.
A Calais, nous avons rencontré Martine Messien, pharmacienne. Pour elle, il y a plusieurs explications à cette pénurie :
– De plus en plus de procédures de qualité avec un principe de précaution, donc des produits qui sont « rappelés ».
– Des lieux de fabrication de plus en plus loin et de plus en plus centralisés, surtout lorsqu’il n’y a qu’un seul fournisseur,
-Des quotas selon les pays,
– Et peut-être également un manque d’information et de communication.
Seule solution lorsque l’on se retrouve sans médicament: tenter sa chance dans une autre officine, ou un générique, s’il y en a…
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