Le bac a débuté ce matin par l’épreuve de philosophie. Epreuve rythmée cette année par des grèves d’enseignants devant surveiller les examens.
Les stylos rouges, ce collectif de professeurs en colère, ainsi que les syndicats, ont mis leurs menaces à exécution. Cela fait près de 6 mois qu’ils protestent contre la réforme du bac du projet Blanquer, ou encore l’Ecole de la Confiance, mais sans succès. A ces oppositions politiques se sont aussi greffées de vieilles revendications du corps enseignant, comme une hausse des salaires. Pour la première fois, toutes ces colères se sont cristallisées. D’où cette action touchant le sacro-saint bac.
Le mouvement ne devrait pas s’arrêter aujourd’hui. Les syndicats ont d’ores et déjà posé des préavis de grève jusqu’au mois de juillet, et donc sur les surveillances d’examens, mais aussi sur les corrections des copies.
Si l’épreuve de ce matin n’a pas été perturbée, c’est parce que le ministère de l’Education a convoqué 30% de surveillants en plus. Mais ce sera beaucoup moins facile pour corriger les copies.
D’après les forces de l’ordre, 200 manifestants s’étaient massés devant le rectorat de Lille en début d’après midi.
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