La CGT-Chimie appelle à partir de ce mardi et jusqu’à vendredi à bloquer de toutes les installations pétrolières – raffineries, terminaux pétroliers, dépôts – afin de protester contre le projet de réforme des retraites. Un blocage qui concerne la sortie des produits pétroliers des 8 raffineries françaises, ainsi que les terminaux pétroliers de Dunkerque, du Havre, de Marseille, les dépôts et les ravitailleurs.
Une mobilisation que le secrétaire d’Etat à l’Economie, Agnès Pannier-Runacher, a qualifié d’ illégal, estimant qu’il ne s’agissait pas du « droit de manifester » ni du « droit de grève ». En matière de droit, cette forme de protestation est en effet comprises comme un « acte abusif » quand le blocage de l’accès à un site ou bien l’occupation des locaux « empêche le travail des non-grévistes »
D’après la carte du site participatif « Mon Essence », sur les 11 000 stations-service de métropole, 104 seraient en rupture totale et 427 en rupture partielle. Environ 30 % de plus que ce lundi, ce qui tendrait à confirmer que certains font des pleins par précaution. Ces données sont toutefois à prendre avec prudence car elles reposent sur la bonne volonté des internautes, qui signalent davantage les pénuries que les réapprovisionnements.
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