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“Pas de fermeture de gare, ni de ligne pendant notre mandat”. Le message, porté depuis l’élection de Xavier Bertrand à la tête de la région, était de nouveau martelé, hier, pour la session de rentrée. “Certaines d’entre elles sont suspendues pendant les travaux, mais les trains manquants sont remplacés par des bus”, précise Franck Dhersin, vice-président de la région en charge des transports. “Entre les votes des budgets pour des études et les travaux, cela prend presque 4 ans. Mais nous remettrons toujours un train”. Si la région fait tout pour que la société de chemin de fer ne ferme pas de ligne, les négociations se multiplient entre les deux parties, et la situation s’est crispée ces dernières semaines. “Nous allons continuer à travailler majoritairement avec la SNCF, mais pas dans les mêmes conditions, c’est-à-dire payer de manière injustifiée des factures qui sont 25 à 30 % plus cher que si on passait par un privé, s’agace l’élu. Par exemple, sur des études de régénération des voies, ils ont annoncé des prix qui sont 30 % supérieurs à ce que l’on pense. Nous allons faire notre propre étude, dépenser de l’argent pour contrôler les études de la SNCF. Des millions d’euros seront ainsi économisés à chaque fois.”