Bien que le SDIT (schéma directeur des infrastructures de transport) ait été voté par la MEL en juin dernier, avec notamment le projet de téléphérique entre Lille Fives et Saint-Sauveur, d’autres idées continuent d’émerger pour développer de nouveaux de transports. Dont cette navette suspendue de l’entreprise Lyonnaise Supraways, que certains voient déjà au-dessus de l’A1, entre le bassin minier et Lille.
Mais cette fois, il ne s’agit pas d’une volonté d’élus locaux, mais d’acteurs économiques, et notamment la Fédération des Promoteurs Immobiliers qui veut ainsi ouvrir le débat. “A chaque projet immobilier, les riverains s’inquiètent d’une chose : les difficultés de circulation potentielles, annonce Philippe Depasse, président de la FPI. Nous voulons donc contribuer au débat public en apportant notre contribution”.
Les promoteurs ont donc commandé une étude de faisabilité à Supraways, afin de connaître le coût précis et l’impact visuel d’un tel projet. “On évoque déjà 15 millions du km, soit moins que le tramway, avec moins d’emprise, et vingt fois moins que le métro”, détaille P. Depasse. Selon nos informations, l’emprise de ces navettes implique un poteau tous les 35 mètres. Elles permettraient de transporter jusqu’à 9 personnes, à 80 km/h (voire 130 km/h en ligne droite hors agglomération) avec une navette toutes les deux secondes circulant en heures de pointe, et transportant des marchandises la nuit.
En théorie, la société annonce ainsi 7 minutes de trajet entre l’aéroport de Lesquin et le centre de Lille. Rendu de l’étude prévu en janvier 2020. Reste à déterminer la volonté politique, à six mois des municipales.
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