La semaine dernière, un homme de 88 ans a été opéré du coeur, de l’aorte, sans anesthésie générale, mais uniquement à l’aide de l’hypnose conversationnelle.
Il y a eu un peu d’anesthésiant au niveau local, au niveau de l’artère fémorale, juste pour piquer et rentrer le matériel nécessaire et insensibiliser la zone.
La prochaine étape est de le faire même sans anesthésie locale, mais le chirurgien qui a pratiqué l’opération souhaite aller doucement, prendre son temps, et ne pas tenter le diable.
Une infirmière spécialement formée l’a hypnotisé.
Recourir de moins en moins aux traitements médicaux pré-opératoires : c’est le but de plus en plus d’équipes médicales, surtout dans les cas de patients âgés car ceux-ci représentent un risque.
Pendant l’opération qui a duré une heure, le patient a parlé de ses voyages, en ayant l’impression d’être de retour en Egypte où il s’était rendu avec son épouse, de jardinage, et il s’est même endormi.
Pour réussir à placer le patient dans cet état de confiance, l’infirmière a commencer sa mission dès la veille en rendant visite au patient, en discutant avec lui, de ses passions, ce qu’il aimait faire, où il aimait être, afin de nouer entre un lien fort permettant au patient de lâcher prise, et à l’infirmière de le placer dans son monde, bien loin de la salle d’opération.
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