Les nappes phréatiques sont vides. L’hiver 2018-2019 a présenté un déficit pluviométrique de 20 % par rapport à la normale. L’alerte sécheresse est donc déclarée depuis le 9 avril dans le Nord.
Tout le monde est soumis à des usages limités de l’eau. Les agriculteurs, les particuliers… Mais aussi les sportifs, à l’image des hockeyeurs sur gazon.
Les terrains, le plus souvent synthétiques, doivent être arrosés. Un processus nécessaire pour la qualité du jeu et le bien-être des joueurs. Au Polo hockey club de Marcq-en-Baroeul, la direction sportive joue le jeu et s’adapte, même si c’est compliqué parfois.
En cette période de fin de saison, et à l’heure où les beaux jours reviennent, le programme de l’année est chamboulé et les joueurs de l’eurohockey, la semaine dernière devaient jouer soit très tôt le matin, soit en début de soirée. Les entrainements sont aussi retardés… Les hockeyeurs les plus jeunes peuvent, à titre exceptionnels, jouer sur des terrains secs. Mais pas les adultes, car trop de dangers subsistent, le poids du corps et le changement d’adhérence pouvant les blesser.
Les mesures de restriction qui sont applicables jusqu’au 30 juin 2019. Pour rappel, il est obligatoire de limiter l’arrosage des pelouses ou le lavage des voitures en dehors des centres spécialisés qui recyclent l’eau. Pour les industriels, l’objectif est de tendre vers une réduction de consommation d’eau de l’ordre de 10 %. Pour les agriculteurs, l’arrêté vise des économies d’eau en interdisant l’irrigation entre 11h00 et 17h00.
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